C’est bien connu, la conduite en état d’ivresse provoque des accidents mortels. D’ailleurs, de nombreuses études ont montré que le taux de mortalité sur la route est élevé principalement à cause de ce problème. C’est pourquoi, en guise de prévention routière, l’usage de l’éthylotest ou de l’alcootest est devenu très courant. En effet, il est difficile de déterminer au bout de combien de verres une personne est considérée comme en état d’ébriété, et c’est justement pour savoir si elle est apte à prendre le volant ou non qu’a été conçu ce dispositif.
Description de l’éthylotest
Les éthylotests sont des instruments d’analyse de l’haleine dans lesquels l’automobiliste doit souffler pour connaître la quantité d’alcool dans le sang. Cette dernière est exprimée en gramme par litre. Dans le cas d’un éthylotest chimique, le résultat sera sous forme de coloration, qui déterminera si le seuil a été dépassé ou non.
Ces dispositifs sont principalement utilisés par les autorités et les forces de l’ordre, mais les conducteurs eux-mêmes peuvent également s’en servir pour connaître la concentration d’alcool dans leur sang avant de conduire un véhicule en question.
Les résultats fournis par l’éthylotest sont plutôt fiables. Ils permettent donc d’éviter de nombreux accidents de la route. Toutefois, seul l’usage d’un éthylomètre est considéré comme légal. Il suit la norme AFNOR NF X20 701. Ce dispositif permet un meilleur contrôle d’alcoolémie avec une moindre marge d’erreur.
Pourquoi se servir de l’alcootest ?
Sachez que la conduite sous l’emprise de l’alcool est la principale cause d’accident de la route et de mortalité. Faire un test d’alcoolémie après avoir bu pourrait donc sauver la vie de nombreux piétons, tout comme la vôtre. L’éthylotest est aussi une mesure prise pour la lutte contre l’alcool au volant. Voilà pourquoi l’usager qui dépasse le taux d’alcool au volant peut s’attendre à un retrait du permis immédiat.
Ce sont surtout les jeunes conducteurs expérimentant la conduite pour la première fois qui sont les plus susceptibles de commettre ce délit car ils ne sont pas conscients du danger public qu’ils représentent tout en étant convaincus qu’ils sont plus résistants aux effets de l’alcool et de stupéfiants.
Qu’en est-il des résultats ?
Les résultats détermineront si la personne est apte à conduire ou non. Dans le cas d’un éthylotest chimique, le test est positif si les cristaux du tube deviennent verts. Sinon, ils resteraient jaunes. A titre d’information, en France, vous ne pouvez pas conduire avec une alcoolémie supérieure à 0,5g/L, ce qui correspond à 0,25mg d’alcool par litre d’air expiré. Quant au Québec, le seuil maximal est de 0,8g/L sauf pour les conducteurs de moins de 21 ans.
Si l’éthylotest est positif dans le cas d’un contrôle routier, il faudra confirmer les résultats à l’aide d’un éthylomètre. Sinon, une prise de sang peut aussi être réalisée si le conducteur ne peut se soumettre à un test d’alcoolémie au moyen des dispositifs classiques ou en cas accident mortel.
Pour s’assurer de la fiabilité des résultats fournis par un alcootest, il est important de se servir d’un dispositif homologué. En effet, ce sujet a longtemps soulevé de nombreux questionnements, étant donné que plusieurs facteurs peuvent altérer les résultats. De plus, il est impossible de faire une estimation précise, uniquement sur la base de l’haleine de l’usager.
Par exemple, si le conducteur a vomi, a consommé de la nourriture ayant pu absorber l’alcool ou même roté avant l’éthylotest, les résultats seront différents. Quoi qu’il en soit, pour que les résultats ne soient pas faussés, le dispositif doit faire l’objet d’une vérification annuelle et être entretenu car si les éthylotests chimiques sont à usage unique, les éthylotests électroniques sont quant à eux réutilisables.